N’hésitez pas à nous contacter pour nous faire part de vos questions dans les commentaires (bas de page) !
Les questions sur le financement citoyen sont disponibles dans l’onglet “Financement participatif”, vous trouverez donc ici les questions sur l’unité en elle-même !
Y aura-t-il création d’emploi ?
Comme toute activité, la méthanisation est créatrice d’emploi. Nous estimons que 2 emplois directs à temps plein seront à pourvoir.
En plus de cela, les 15 exploitations agricoles impliquées dans le projet verront leur élevage renforcé sur le long terme et pourront peut-être se permettre l’embauche ou l’installation d’un jeune grâce à ce “coup de pouce”.
Ce sont aussi plus de 30 agriculteurs qui pérennisent leur emploi !
Y aura-t-il une répercussion sur la circulation dans nos villages ?
Des études sont en cours pour caractériser précisément l’impact réel de la circulation.
Pour donner un ordre de grandeur, la circulation engendrée par ce projet sera entre 4 et 6 va-et-vient de tracteur ou de camion par jour (en semaine uniquement). Les principaux axes utilisés étant des départementales (circulation de l’ordre de 1000 véhicules par jour), le trafic restera quasiment négligeable par rapport à celui existant aujourd’hui.
Par contre, lors de l’épandage, les voyages seront bien moindres que celui d’aujourd’hui : nous stockerons la matière à épandre dans les installations déjà existantes chez les agriculteurs. Ceci permet une décentralisation du stockage, qui se rapproche également des parcelles épandables. De plus, ces fosses à lisier actuelles ne serviront plus à alimenter les parcelles de leur seul propriétaire, mais une optimisation géographique est prévue pour un épandage à moins de 2km de chaque lieu de stockage dans un plan d’épandage mutualisé.
Est-ce que ça pue ?
Le procédé de méthanisation lui-même ne fonctionne uniquement qu’en milieu confiné, en absence stricte d’oxygène. Le procédé en tant que tel ne sera donc pas source de nuisance, les cuves étant hermétiquement fermées !
La seule source d’odeur sur un site de méthanisation est lors du stockage avant (les intrants) et après (le digestat) le passage dans les cuves de méthanisation. Mais, ici aussi, nous ferons tout pour limiter au maximum les gênes ! Les produits malodorants (lisiers, graisses…) seront transférés directement dans des cuves fermées. Seuls les fumiers et certains déchets plus stables et beaucoup moins odorants (tontes de pelouses…) seront stockés sous un bâtiment ou ensilés, ce qui limitera la diffusion des odeurs.
Nous ne pouvons pas donc dire que le site de méthanisation en lui-même sera sans odeur, mais cette odeur ne sera pas plus forte que celle d’une ferme, ou que celle d’un stockage de fumier au champ !
Quant au digestat, il est désodorisé à plus de 80% par les bactéries méthanogènes. Il subira ensuite une séparation de phase, qui produira une fraction solide, comparable à un compost, et une fraction liquide, contenant les éléments fertilisants de la plante.
La fraction solide de ce digestat sera stocké dans le bâtiment du site 2 mois, puis sera stocké au champ pour une utilisation comme un compost.
La fraction liquide sera stockée dans une lagune couverte sur le site de méthanisation, et sera ensuite retournée sur les fermes (fosses existantes) pour éviter les aller-retour lors de la période d’épandage. Le digestat étant bien moins odorant que les déjections stockées aujourd’hui, nous pouvons même compter sur une diminution d’odeur sur les fermes.
Lors de l’épandage, nous nous engageons à enfouir cet effluent liquide pour supprimer toute odeur.